Depuis plus d'un an les centre de loisirs et d'accueil périscolaires ont du s'adapter au Covid et à ses mesures exceptionnelles. Si les protocoles stricts sont suivis à la lettre, les centres d'accueil doivent également s'adapter au mouvement des effectifs.
A la Réole, commune de 4340 habitants du Sud Gironde, le centre de loisir communal a ouvert ses portes le 7 juillet pour accueillir les plus jeunes. Et cette année, comme en 2020, les effectifs reçus sont minorés pour mettre en place les protocoles sanitaires édictés par le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports : 80 enfants au lieu de 108 les années "normales".
Moins d'enfants mais plus d'activités extérieures
"On a réduit la capacité d'accueil pour que tout le monde soit en sécurité, pour respecter le protocole sanitaire sur le restauration, mais aussi même dans les salles, pour que les enfants ne soient pas collés et respectent les 1m de distance", nous explique Audrey Gonzales, Directrice des Accueils de Loisir du Réolais. Fort heureusement l'assouplissement du protocole cette année permet aux enfants de sortir sans masque pourvu qu'ils respectent 2m de distance, de ce fait "On a essayé de garder ce qu'on fait habituellement en terme de fonctionnement d'activités, on a pas changé grand chose, si ce n'est qu'on va plus dehors pour les activités manuelles".
Les enfants sont maintenant habitués, ce qui était compliqué ne l'est plus aujourd'hui. Le plus difficile c'est quand il fait chaud et on est dehors
Cet été, le centre a la possibilité de revenir à un accueil à la nuité. Et ce qui pourrait passer pour une contrainte devient un jeu: "Les lits sont séparés d'1m et les enfants dorment tête bêche" , reprend la directrice. Pas sûr qu'ils arrivent tous facilement à trouver le sommeil.
Moins d'accueil communal, les autres structures prennent le relais
Solid'avenir est une association née en 2008 dans la commune de La Réole. Ouverte à l'année avec ses 4 salariés, elle propose quotidiennement de l'aide aux devoirs, les vacances elle accueille les enfants gratuitement chaque après-midi pour des ateliers créatifs.
Cette année, au delà des habitués, la structure reçoit 30% d'enfants suplémentaires. "Il y a un peu plus de gens qui ne partent pas à cause du pass sanitaire et beaucoup de familles issues de l'imigration" résume Esther Cortazar-Nauze, chargée d'accueil et animatrice de l'association. "Certains parents ont trop peur de ne pas pouvoir revenir et ils restent ici" reprend elle.
Du coup là encore, les sorties sont privilégiées. Jeudi dernier, lors des "journées sortie en famille", toute l'association s'est envolée pour le temps d'une journée au Parc Walibi. "Un grand moment pour tout le monde"conclue l'animatrice. "Dans le parc il n'y avait pas tant de normes que çà si ce n'est le port du masque".
Yassine Laydi est le père d'Ali et Amine, qui viennent chaque année depuis 3 ans à Solid'Avenir, de vrais "Habitués". "Mes enfants adorent venir ici" dit-il, "dès qu'ils se réveillent, ils ne parlent que de çà". "C'est super bien organisé, ils font plein de choses" insiste-t-il. Et le gros avantage que souligne le papa, c'est qu'avec 300m² pour moins d'une cinquantaine d'enfants, les encadrants s'arrangent pour éloigner suffisament les enfants et leur éviter de porter le masque en permanence.
Une aubaine car cette année encore, les enfants ne retourneront pas au Maroc avec leurs parents. Yassine Laydi précise "l'année dernière on est quand même un peu parti en Espagne, mais avec le Maroc le problème c'est de revenir. Si ils ferment les frontières et qu'on reste coincés là- bas."
Dans cette association, lorsque la jauge des 30 enfants est dépassée, des bénévoles viennent en renfort pour aider les salariés à s'occuper des jeunes.
Ici encore pas de stress quant au renforcement potentiel des mesures sanitaires, si ce n'est la crainte de ne pas pouvoir organiser les prochaines olympiades.
Protocole sanitaire édicté par le Ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports
Respect des gestes barrières et port du masque en espace clos pour les + de 6 ans.
Mesures de distanciation
Pour les mineurs de moins de six ans : La distanciation physique doit être maintenue entre les mineurs de moins de six ans de groupes différents. En revanche, la distanciation ne s’impose pas entre les mineurs d’un même groupe, que ce soit dans les espaces clos (salle d’activités, couloirs, réfectoire, etc.) ou dans les espaces extérieurs.
Pour les mineurs de six ans et plus :, Le principe à appliquer est la distanciation physique d’au moins deux mètres lorsqu’elle est matériellement possible et lorsque le port du masque n’est pas permanent, dans les espaces clos, entre les encadrants et les mineurs ainsi qu’entre les mineurs quand ils sont côte à côte ou face à face. Elle ne s’applique pas dans les espaces extérieurs, y compris pour les activités physiques et sportives. Si la configuration des salles (surface, mobilier, etc.) ne permet absolument pas de respecter la distanciation physique d’au moins un mètre, alors l’espace est organisé de manière à maintenir la plus grande distance possible entre les mineurs. La distanciation physique doit être maintenue, dans tous les cas, entre les mineurs de groupes différents.
Port du masque
Le port du masque « grand public filtration supérieure à 90% » est obligatoire pour les encadrants et pour toute personne prenant part à l’accueil dans les espaces clos. Il n’est pas requis dans les espaces extérieurs.
Le port du masque « grand public filtration supérieure à 90% » est obligatoire pour les mineurs de six ans ou plus dans les espaces clos. Il n’est pas requis dans les espaces extérieurs. Le port du masque est obligatoire pour les encadrants et les mineurs dans les espaces clos sauf lorsqu’il est incompatible avec l’activité menée (prise de repas, pratiques sportives, …). Dans ces situations, une attention particulière est apportée à la limitation du brassage et/ou au respect de la distanciation.