Le trentenaire placé en garde à vue samedi est présenté à un juge ce dimanche 31 juillet, en vue d'une mise en examen. Il est soupçonné d'être à l'origine du feu de maison aux Églisottes-et-Chalaures qui a coûté la vie à un homme de 59 ans vendredi soir. Le suspect est un proche de la victime.
L'homme d'une trentaine d'années, placé en garde à vue samedi, sera présenté à un juge ce dimanche 31 juillet 2022, en vue d'une mise en examen pour "détérioration du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ayant entraîné la mort", nous indique Frédérique Porterie, procureure de la République de Bordeaux. Il est soupçonné d'être l'auteur du feu de maison survenu vendredi soir aux Églisottes-et-Chalaures, au nord-est de Libourne qui a entraîné la mort d'un homme de 59 ans. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité et 150.000 euros d’amende. Le suspect, un homme d'une trentaine d'années est un membre de la famille de la victime.
Les faits se sont déroulés vendredi 29 juillet dans la soirée. Ce soir-là, à 22h13, les pompiers interviennent pour un feu de maison. L’habitation de 70 m2, sur un étage, est en proie aux flammes. A leur arrivée, un homme de 59 ans, visiblement bloqué à l’étage, est déjà mort. La gendarmerie de Coutras se rend également sur place. Rapidement, après extinction de l’incendie, les pompiers désignent l’origine criminelle du feu.
Un différend familial en cause ?
Selon les éléments communiqués par le parquet de Bordeaux, un peu plus tôt dans la soirée de vendredi, un différend familial aurait opposé l’homme de 59 ans, son épouse et un membre de leur famille. L’épouse serait alors sortie pour demander de l'aide. A son retour, la maison était en flamme.
Le proche, un homme d'une trentaine d'année, a été interpellé et placé en garde à vue le soir-même. En état d’ébriété, il n’a pas pu être entendu immédiatement par les enquêteurs. Il était samedi en cours d’audition. Ce dimanche, il fait face au juge en vue d'une mise en examen. Le parquet requiert un mandat de dépôt à son encontre : ce qui le placerait en détention provisoire.
Un temps dirigé par le parquet de Libourne, c'est désormais le pôle criminel de Bordeaux qui dirige l’enquête de gendarmerie.
Une autopsie du corps de la victime retrouvé calciné aura lieu en début de semaine prochaine.