Depuis la première semaine de mars des travaux ont lieu sur les communes de Parempuyre et de Blanquefort. Résultat pour les Médocains venant travailler sur Bordeaux les temps de trajet sont multipliés par trois. Ils ont monté un collectif pour faire entendre leur voix.
Ils sont fous de rage et comptent bien se faire entendre. Leur pétition a d'ailleurs déjà recueilli plus de 200 signatures. Les habitants du Médoc n'en peuvent plus de passer des heures dans leur voiture. Matin et soir ils sont confrontés à des embouteillages. En cause des travaux sur les communes de Parempuyre, Blanquefor et au Nord de Bordeaux.
Deux sites sont touchés par ses travaux. L'avenue de Labarde, est en chantier depuis le début du mois. Des lignes électriques y sont enfouies. Cet axe, qui longe la Garonne, traverse la commune de Parempuyre et Blanquefort. Résultat l'avenue est rétrécie à la circulation entraînant de gros ralentissements.
A Parempuyre, l'allée du Bois est elle aussi en travaux. Des travaux d'enfouissement y sont également en cours et parallèlement un passage pour la faune sauvage est en cours de construction. Ce passage est obligatoire, contractuel, rendu obligatoire dans un accord environnemental lors de la signature de la construction du grand stade de Bordeaux ainsi que dans le cadre des futurs ateliers du Tram-train. Ce passage permettra ainsi aux animaux de rallier la réserve naturelle de Bruges.
Résultat la D2 et la D210, ces deux autres axes alternatifs permettant de relier le Médoc à Bordeaux, sont complètement saturés. Au final les temps de trajet des Médocains seraient multipliés par trois depuis le début du mois de mars et cela pourrait durer. Car si ces deux chantiers devraient rapidement se terminer (avant la fin du mois), en revanche les travaux d'enfouissement de lignes électriques se fait par tranches. Ces chantiers devraient donc se déplacer sur les zones aux alentours.
Un collectif s'est donc monté et il a récolté plus de 200 signatures. Nommé "Médoc en colère", il a même sa page sur Facebook. Ces automobilistes auraient souhaité que ces travaux n'aient pas lieu au même moment dans deux zones si proches. Ce à quoi les élues répondent : ne pas les réaliser simultanément n'aurait fait qu'allonger la durée des nuisances...