Le moustique Aedes albopictus est officiellement reconnu actif dans le département. Conséquence : une surveillance renforcée est mise en place du 1er mai au 30 novembre.
D’ailleurs, la Gironde se classe au niveau 1 du plan anti-dissémination des virus du chikungunya, de la dengue et du Zika. Tous les cas seront donc recensés et traités. Le plan prévoit des opérations d’information et de sensibilisation, la mise en place d’une veille citoyenne (www.signalement-moustique.fr) et enfin une surveillance entomologique grâce à des pièges pondoirs permettant de surveiller la progression géographique du moustique dans le département.
Bien évidemment toutes ces opérations ont pour but de mettre en place rapidement des mesures de lutte si besoin, contre les moustiques, suppression des eaux stagnantes, traitement de désinsectisation, pour éviter la transmission locale des virus. Le bilan de la surveillance entomologique pour la saison 2016 en Gironde, communiqué par lAgence régionale de la sante révèle que l’année 2016 a été marquée par la progression de l’implantation en Gironde du moustique tigre.
Il a été détecté sur 28 communes. Compte tenu des densités de moustiques et des périmètres d’implantation, il est considéré comme étant implanté et actif sur 15 communes de Gironde : Ambès, Bègles, Bordeaux, Bruges, La Brède, La Réole, Lamothe Landerron, Langon, Le Bouscat, Mongouzy, Montagoudin, Saint Sulpice de Faleyrens, Salles, Andernos-les-Bains et St Médard d’Eyrans.
Un reportage d'Olivier Prax et de Ludovic Cagnato