L'ex-champion du monde de boxe s'est rendu à la prison pour dispenser des cours aux détenus. Une master class qui leur a permis, l'espace d'un instant, de mettre de côté le monde carcéral.
Il n'intervient pas seulement à la prison de Gradignan. Mahyar Monshipour, se rend régulièrement dans le monde carcéral pour rencontrer les détenus. A travers la pratique de la boxe il leur permet de se défouler mais aussi d'apprendre à hiérarchiser les émotions dans le combat.
"La boxe a l'avantage d'être un sport de duel, explique-t-il. On se donne des coups mais tout doit être maîtrisé. Il faut donc une bonne maîtrise de la peur mais aussi de l'agressivité".
Pour l'ex-champion dans la catégorie coq, la boxe est un bon outil de réinsertion. Cela leur permet aussi sur le moment de se libérer.
"Ça nous permet de nous défouler, de sortir de la cellule. Le sport c'est l'entretient, ça nous fait du bien à nous même", raconte un détenu.
A Gradignan, 642 détenus se partagent 450 place. Alors évidemment ces quelques heures passées sur le ring leur permettent de sortir de leur isolement.
"Ça nous permet de nous évader et de penser à autre chose que la vie carcérale. Moi ça me permet de me stabiliser", explique un autre détenu.
Une décenie après son sacre, le boxeur est resté un exemple pour beaucoup d'amateurs. C'est le CA bèglais qui l'a fait venir. Le club travaille en partenariat avec la prison de Gradignan depuis une dizaine d'années.
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