Comme huit autres hôpitaux français, le CHU de Bordeaux est en alerte. Des lits en salle d'isolement y seraient déjà prêts.
La fièvre hémorragique Ebola qui sévit en Afrique de l'Ouest a franchi la barre des 1.000 morts, avec 1.013 décès et 1.848 cas dénombrés, selon
le dernier bilan de l'OMS. 52 nouveaux décès ont été enregistrés entre le 7 et le 9 août et 69 nouveaux cas recensés, précisaient les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé actualisés lundi soir .
C'est dans ce contexte que l'OMS a décrété une mobilisation mondiale face au virus. La France se doit donc de pouvoir accueillir des personnes infectées, car si "le risque d'importation du virus Ebola par le biais des voyageurs au sein de l'Union européenne est très faible", il "ne peut pas être totalement exclu" explique le Ministère de la Santé sur son site.
Les hôpitaux mis en alerte auraient été choisis en fonction de critères précis ("présence d'un service de maladies infectieuses, d'un service de réanimation doté de chambres d'isolement, d'un service de médecine nucléaire, d'un laboratoire garantissant le confinement total des agents infectieux manipulés" selon Le Parisien).
Voici la liste des huit autres hôpitaux en alerte : l'hôpital d'instruction des armées Bégin à Saint-Mandé, l'hôpital Bichat à Paris, l'hôpital Necker - Enfants malades à Paris, le CHRU de Lille, les CHU de Rennes, et Strasbourg, l'hôpital nord de Marseille et l'hôpital Croix-Rousse de Lyon.
Voyez le reportage d'América Lopez et Guillaume Decaix dans lequel est interviewé le Professeur Denis Malvy (Unité des maladies tropicales - C.H.U. de Bordeaux) :