Il y a 100 ans le cinéaste Julien Duvivier réalisait le premier long métrage de fiction tourné en Limousin.
Après dix années de recherche et de travail, la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine a réussi à restaurer "Haceldama ou le prix du sang" et le projette à Tulle, Limoges et Guéret.
Les critiques de l'époque l'avaient surnommé "le western Limousin".
Cent ans plus tard, l'oeuvre atypique du grand cinéaste Julien Duvivier tournée en 1919 en Corrèze n'était plus connue que des seuls initiés ou des spécialistes de l'histoire du 7ème Art.
"Haceldama ou le prix du sang" est le premier film de Julien Duvivier.
Il n'avait que 23 ans quand il choisit les paysages tourmentés de la nature Corrézienne pour poser sa caméra. Il fera notamment étape dans une auberge de Saint-Martial-de-Gimel pour y planter son décor.
le western Corrézien
Dans un mélange pour le moins original il mettra en scène des personnages de la mythologie américaine naissante du Far-West : de la poussière, des chevaux, des combats, un tueur à gages meixcain : tous les ingrédients du western sont là, mais mitonnés à la sauce corrézienne.
Cette sorte d' OVNI cinématographique mais à l'intérêt hitsorique indéniable est enfin visible par les spectateurs contemporains grâce à dix ans de travail et de restauration de l'équipe de la Cinémathèque de Nouvelle-Aquitaine à Limoges.
Et comme "Haceldama ou le prix du sang" était un film muet, cent ans après son tournage il est projetté accompagné par une création musicale originale interprétée en direct par l'ensemble SIBIEL (ocntrebasse, guitare, violoncelle et violon).
Séances :
. vendredi 11 octobre à 20 h00 à Tulle au cinéma Le Véo.
. samedi 12 octobre à 18h00 à Limoges au cinéma Le Lido
. vendredi 18 octobre à 20h30 à Guéret au cinéma Le Sénéchal.