La gamping fait son apparition chez les campeurs. Association de garden, jardin en anglais, et camping, le principe est de planter sa tente directement chez l’habitant. Face au phénomène, les campings professionnels grincent des dents.
Installer sa tente dans le jardin d'un particulier. C'est le principe du camping chez l'habitant. Helma Von Slobbe possède une grande ferme de 13 hectare, La noyeraie à Saint Hilaire-les-Places, où avec son mari, elle entretient une pépinière et un gîte.
En plus de cette activité, depuis plusieurs années, elle propose à des campeurs de poser leur tente sur son terrain.
Elle n'accueille jamais plus de six tentes en même temps, pour que chacun ait de l’espace. Un coin au bord de l’eau, à coté du verger, ou dans le pré... Les vacanciers qui viennent chez Helma sont à la recherche de calme et d’un cadre privilégié. Ils réservent via différentes plateformes internet comme bienvenue-a-la-ferme.com ou gamping.fr.
Moins cher que le camping traditionnel, le phénomène du camping chez l’habitant fait de plus en plus d'adeptes. Comptez entre 5 et 10 euros pour un emplacement.
Cependant, le phénomène est mal perçu chez les professionnels du camping.
Dans le jeune camping de L'Ecrin Nature à Ambazac, le gérant, Warner Luet, se dit agacé par cette pratique du camping chez l’habitant
C’est une activité parallèle qui n’est pas soumise aux même règles que nous”.
Les campings professionnels doivent subir de nombreux contrôles tout au long de la saison pour garantir la qualité des infrastructure, notamment autour des aires de jeux pour les enfants, et de la piscine.
La mise aux normes de toutes les installations et les contrôles engagent des frais, explique le gérant du camping, Warner Luet, chaque année nous dépensons entre 2000 et 2500 euros pour cela”.
Pour le moment, le camping chez l’habitant n’a pas de conséquences économiques visibles sur les professionnels. Certains campeurs préfèreront toujours le cadre d’un camping traditionnel avec ses animations et son confort.