Trois jours après les orages particulièrement violents, qui ont vu tomber dans certaines communes des grêlons de la taille de balles de tennis, les garagistes et carrossiers sont à pied d'oeuvre pour réparer les véhicules endommagés.
Pour certaines professions, les orages sont synonymes d'un surcroît de travail.
C'est le cas des carrossiers et des garagistes qui, depuis mercredi dernier, ne chôment pas.
A Saint-Junien, où les grêlons ont par endroits atteint la taille de balles de tennis, les professionnels sont particulièrement débordés.
Un garagiste a eu à traiter pas moins de cinquante dossiers en trois jours et les demandes de réparation continuent à affluer : toit explosé par la grêle, carrosserie impactée...
Il a même reçu des appels de sociétés des pays de l'Est proposant leurs services de sous-traitance pour faire du débosselage et de la réparation sans peinture... Proposition à laquelle le garagiste n'a, bien sûr, pas donné suite, rappelant que ses salariés sont formés et opérationnels pour effectuer ce type de réparations.
Les assureurs sur le pont
Autre profession particulièrement sollicitée ces derniers jours : les assureurs.
Les déclarations de sinistres affluent dans les cabinets, et les victimes sont parfois désemparées face aux démarches à engager.
Certaines personnes renoncent à entreprendre des travaux, si la franchise est trop élevée.
Une indemnité pour perte esthétique de la carrosserie peut alors leur être versée, en fonction des contrats.