Rémi Bonnet, le gérant de la supérette Vival à Saint-Germain-les-Belles, a obtenu gain de cause. Il devra payer une facture de 8 000 euros au lieu des 22 000 initialement réclamés par Total Direct Energie.
Le combat pour sauver son outil de travail n'aura pas été vain. Rémi Bonnet, gérant du Vival, à Saint-Germain-les-Belles, en Haute-Vienne, a finalement obtenu gain de cause contre son ancien fournisseur d'énergie. Avec l'augmentation des coûts de l'énergie, ce dernier lui réclamait une facture de 22 000 euros, une somme colossale qu'il était dans l'incapacité de payer.
Depuis le mois de janvier, Rémi Bonnet a reçu le soutien de nombreux élus locaux ainsi que celui de la préfecture et de la Direction des finances publiques. Son dossier a pu avancer et le commerçant a pu faire entendre sa voix auprès de Total Direct Energie.
Le gérant a depuis changé de fournisseur d'énergie
Après négociations, le fournisseur a décidé d'annuler (comme il le présente sur notre photo) les sommes réclamées, en reconnaissant une erreur, qui selon lui, aurait été commise par un prestataire en charge d'établir en son nom les factures aux clients.
Rémi Bonnet devra tout de même payer 8 000 euros de consommation d'électricité. Une somme qu'il pourra régler en huit fois. Depuis, le gérant a changé de fournisseur.
Dans le village, cette nouvelle est très bien accueillie par les 1 152 habitants. Ce commerce de proximité restera donc ouvert, et trois emplois ont été sauvés.