Le 23 novembre 2011, un accouchement prévu par césarienne avait pris plusieurs heures de retard. A sa naissance, le bébé ne respirait pas. Restés sans explication, les parents ont saisi la justice pour que la lumière soit faite sur les circonstances de la mort de leur enfant.
Deux ans après le drame, Marion Parma a accepté de raconter à une de nos équipes cette fameuse journée du 23 novembre 2011.
Programmé à 6h du matin, l'accouchement par césarienne est plusieurs fois reporté et n'a finalement eu lieu qu'à 16h30.
Entre temps, la future maman ne bénéficie que de très peu d'examens médicaux et de suivi par monitoring.
A sa naissance de l'enfant, l'équipe médicale ne peut que constater que le bébé ne donne pas de signe de vie.
Un massage cardiaque est pratiqué, sans effet.
Y a-t-il eu un problème d'organisation dans le service ce jour-là? Pourquoi une telle attente?
L'avocat des parents a saisi un juge d'instruction du tribunal de Limoges, pour tenter d'obtenir des réponses à toutes ces questions.
A l'époque des faits, le CHU avait pris des mesures pour mieux gérer les problèmes de suractivité dans les services.