Des cheminots se sont rassemblés, ce mercredi 7 février 2018, devant la Cité judiciaire de Limoges. Une manifestation de soutien aux secrétaires de CHSCT du site de Limoges, assignés en justice par leur direction pour avoir demandé une expertise sur la décision de supprimer les chefs de quai.
Depuis la mi-décembre 2017, il n’y a plus de chef de quai dans les gares du Limousin.
Leur mission : donner le départ des trains, a été confiée aux contrôleurs qui se trouvent à bord de chaque train.
Une décision de la Direction de la SNCF contestée par la CGT.
Selon le syndicat, depuis deux mois, les incidents se multiplient, la sécurité des voyageurs et des personnels n'est plus assurée.
Les CHSCT des sites SNCF de Limoges et Brive ont donc demandé une expertise sur cette réorganisation.
Demande refusée par la Direction de la SNCF qui a assigné tous les secrétaires de CHSCT devant les tribunaux : le 1er février 2018, devant le Tribunal de Brive et ce mercredi 7 février, au TGI de Limoges.
Frédéric Tronche, secrétaire du secteur fédéral CGT des cheminots du Limousin, a expliqué à Jean-Martial Jonquard les raisons de cette assignation mais il est tout d'abord revenu sur un incident récent à bord d’un train.
L'affaire des secrétaires de CHSCT Cheminots, assignés par la Direction de la SNCF devant le TGI de Limoges, a été mise en délibéré au 28 février 2018.