Après quelques lenteurs au démarrage, phénomène à priori national, le déploiement des autotests a enfin commencé dans les lycées limousins. Exemple à Raoul Dautry, à Limoges.
Il en va de la Covid comme beaucoup d’autres choses : elle connaît un certain décalage entres les annonces la concernant, et leur application.
Prenez les autotests par exemple. Fin avril, il était officiellement dit qu’ils seraient massivement utilisés, à partir du 10 mai, dans les lycées et les collèges. Jean Castex, le premier ministre, en avait même annoncé une commande de plus de soixante millions pour ce faire.
Mais, à cause notamment et entre autre, d’une répartition semble-t-il peu homogène au niveau national, beaucoup d’établissements, dont les Limousins, étaient comme « sœur Anne » : ils ne voyaient rien venir…
La situation se rétablit peu à peu, les premiers autotests sont arrivés chez nous, et s’il faut rappeler que ces autotests se pratiquent sur la base du volontariat, après autorisation parentale, les premières narines sont donc « auto-auscultées ».
Au lycée Raoul Dautry de Limoges, par exemple, ce sont quatre élèves de terminales qui furent, ce lundi 17 mai, parmi les premiers à « s’autotester », entre deux heures de cours.
Le tout sous la supervision d’une assistante d’éducation, spécialement embauchée, et formée, pour cette campagne d’un mois.
Pour l’instant, seule une centaine de lycéens, sur les quelques 1 500 que compte l’établissement, s’est inscrite pour passer ces autotests, qui, pour mémoire, sont considérés fiables à hauteur de 50 à 60% sur les personnes asymptomatiques, mais le proviseur de Raoul Dautry espère une « montée en puissance ».
Au total, près de 25 000 tests ont été commandés pour l'Académie de Limoges, à répartir entre ses quelques 23 700 lycéens et ses personnels enseignants et administratifs.