Le secrétaire d’Etat aux transports et ancien député de la Haute-Vienne monte au créneau au sujet de la réforme des retraites. Hier soir, 8 novembre 2019, il animait un débat à la préfecture de Limoges. Une consultation citoyenne à laquelle une soixantaine de Haut-Viennois ont participé.
La réforme des retraites qui repose sur la mise en place d'un système universel de retraite remplaçant les 42 régimes de retraite existants est le chantier le plus important de la seconde partie du quinquennat d'Emmanuel Macron. Il a lancé le 3 octobre 2019 une vaste "consultation citoyenne" à ce sujet.
Elle s’inscrit dans la perspective de l’élaboration du projet de loi. Mise en place par le gouvernement, elle doit "permettre à chacun de s’informer et d’exprimer ses interrogations, ses espoirs et ses inquiétudes concernant le futur système universel de retraites" selon les communiqués officiels.
Pilotée par Jean-Paul Delevoye, cette consultation se déroulera jusqu’en décembre et fera l’objet d’une restitution début 2020. La "consultation citoyenne" s’appuie sur trois dispositifs : une plateforme en ligne, des débats en région avec des membres du gouvernement et des réunions d’information locales.
Comme le Premier Ministre et la ministre des Solidarités et de la Santé notamment, l'ancien député LREM de la Haute-Vienne est mobilisé. Hier soir, 8 novembre 2019, Jean-Baptiste Djebbari désormais secrétaire d'État aux transports s'est prêté au jeu des questions-réponses à la préfecture de Limoges face à une soixantaine de citoyens.
Un débat qui se voulait avant tout didactique sur ce nouveau système universel de répartition par points. " les autres aspects étant ouverts à la négociation" a précisé le secrétaire d'Etat au cours de cet exercice destiné à convaincre l'assistance. Dans la salle, des militants de la République en marche au premier rang, mais aussi des agriculteurs, magistrats et syndicalistes. Des échanges parfois vifs. Le bâtonnier du barreau de Limoges s'est montré critique en lançant " Donc si j'ai bien compris, le principe est intangible et l'on discute des détails ? ".
Réponse de Jean-Baptiste Djebbari :
L'une des représentantes de la CGT Nadine Ferrière a quitté la salle, en colère. Réaction de Jean-Baptiste Djebbari :
La question de la RN 147 s'est également invitée dans le débat d'hier soir. Pierre Massy, président de la CCI de la Haute-Vienne, a interpellé le secrétaire d'Etat sur l'avancement de ce dossier :