Une bonne action qui ne coûte rien à celui qui la fait. Elle est essentielle, le don du sang. Chaque don peut sauver trois vies. Justement, ce 14 juin, c'est la Journée mondial du don du sang. Une collecte a débuté ce mercredi 12 à la préfecture de la Haute-Vienne.
« Ça ne prend pas longtemps » et ça sauve des vies. Mais pour y aller, évidemment, il ne faut pas avoir peur de la petite piqûre. Chaque année, 50 000 patients sont transfusés en Nouvelle-Aquitaine. En cette mi-juin, il y en a seulement 7500 poches en réserve. Il en faudrait 10 000.
Les donneurs affluent par pure générosité. "Ma grand-mère a eu besoin de transfusion à un moment donné de sa vie, et ça lui a fait du bien. On a tous une bonne raison, et même si on n'en a pas, ça ne coûte pas grand-chose, donc, il faut venir", raconte Thibault Dussud, un donneur.
On leur prélève 450 millilitres de sang, avant de leur offrir une collation. L’établissement Français du sang a en priorité besoin de sang du groupe universel, le groupe O, celui que l’on utilise en urgence, après un accident. "Ça devrait être normal, ça ne nous prend pas longtemps. Et c'est pour aider les personnes. Je pense que tout le monde peut prendre une heure de son temps pour venir donner son sang, car ça sauve des vies derrière", Lisa Bozzo, donneuse de sang.
Les médecins ont aussi besoin de dons de plasma, plus méconnus. Vous donnez le plasma, et on vous réinjecte les globules blancs et rouges. "Il y a de plus en plus besoin de médicaments dérivés du sang qui servent à traiter notamment les grands brûlés. Des médicaments qui peuvent aider à traiter, également, les patients qui ont des déficits en facteur de coagulation, mais aussi des patients qui ont besoin d'immunoglobuline", explique le docteur Michel Jeanne, directeur de l'Établissement français du sang de Nouvelle-Aquitaine.
L’immunoglobuline, ce sont les anticorps. 60 % du plasma utilisé en France est importé de pays où les dons de sang sont rémunérés. En France, cette pratique est interdite.