Les préfectures ont pour consigner de « restreindre » les emplois aidés, notamment à destination des collectivités locales et de certaines associations. Considérés comme trop chers et pas assez efficaces, la disparition de ces contrats risque de pénaliser des chercheurs d’emploi.
Les emplois aidés pourraient bien disparaître. Avec eux, le travail de plusieurs personnes en Haute-Vienne. C’est le cas de Pierrick Pineau, à 25 ans, il a abandonné le secteur de la carrosserie pour se reconvertir.
Les préfectures ont pour consigner de « restreindre » les emplois aidés, notamment à destination des collectivités locales et de certaines associations. Considérés comme trop chers et pas assez efficaces, la disparition de ces contrats risque de pénaliser des chercheurs d’emploi. Exemples en Haute-Vienne.
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©F3 Limousin
Depuis octobre 2016, il est magasinier pour l'épicerie sociale et éducative de la ville de Limoges : un contrat d'avenir d' un an, renouvelable deux fois.
Depuis 2013, la Mairie de Limoges a employé 57 contrats aidés. Essentiellement des aides dans des maisons de retraites.
Les contrats aidés étaient sur la sellette déjà depuis un moment. Le 9 août 2017, la ministre du Travail Muriel Pénicaud expliquait à l'Assemblée nationale que les emplois subventionnés n'étaient pas "efficaces" et "extrêmement coûteux" pour l'État. La menace semble se confirmer aujourd’hui. Les collectivités sont inquiètes.