La direction du site touristique a remis en place la signalétique informant de cette interdiction. Deux raisons : l’absence jusqu’au 2 juillet des surveillants de baignade, et l’apparition de cyanobactéries.
Le changement climatique fait rôtir le Sud-ouest de la France, et beaucoup choisissent la baignade pour se rafraîchir. C’est une bonne idée, mais encore faut-il le faire dans de bonnes conditions.
Affluence sans surveillance
Ce samedi 18 juin, la direction du lac de Saint-Pardoux a remis en place la signalétique indiquant que la baignade est interdite. C’était déjà le cas : la surveillance des plages n’est assurée que pendant la période estivale, à partir du 2 juillet.
Mais avec les températures actuelles, et sans secouristes sur place, les risques d’accident devenaient trop importants : affluence massive ce week-end, risques d’hydrocution et de malaises liés aux fortes chaleurs…
Cyanobactéries
À ce phénomène, s’ajoute un problème de cyanobactéries. Ces micro-algues peuvent provoquer des troubles digestifs (maux de ventre, nausées), neurologiques (maux de tête, malaise) ou cutanés (démangeaisons, rougeurs).
Les cyanobactéries prolifèrent sur les eaux stagnantes en période de fortes chaleurs. Autant dire que la situation à Saint-Pardoux est actuellement propice.
Suite à une surveillance régulière de l’Agence Régionale de Santé, des analyses ont montré un taux légèrement supérieure à la norme. Cela conduit la mairie de Chabannes à prendre un arrêté d’interdiction de baignade sur la plage de Chabannes. Une interdiction dans l’interdiction...
Perspectives
La surveillance de la baignade doit être mise en place à partir du 2 juillet. En attendant la piscine reste ouverte, comme les activités de plage.
La direction du site espère que la période caniculaire ne gâchera pas la saison, et elle présentera vendredi prochain le programme de ses animations estivales.