Gastro-entérite, rhume, bronchiolite : très peu de cas cette année, grâce aux masques et aux gestes barrière

Si vous doutiez encore de l'efficacité des gestes barrière et des masques pour nous protéger de la covid-19, voici une information qui devrait vous faire changer d'avis. Grâce à ces règles sanitaires, cet hiver les médecins enregistrent très peu de cas de gastro-entérite où de rhume.

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Chez les médecins généralistes le constat est sans appel ! Cette année le nombre de cas de gastro-entérite, rhume, rhinopharyngite est sans aucune comparaison possible avec les années précédentes.

"Habituellement en cette période chez les adultes on constate de nombreux cas de gastro-entérite. [...] Cette année on en voit beaucoup moins, c'est un constat très très net. Dans la mesure où les gestes barrière et la limitation des réunions également peut-être ont fait diminuer le nombre de cas. En ce qui concerne les enfants, on a remarqué également que les petits à l'école étaient beaucoup moins sujets aux rhinopharyngites hivernales. C'est lié également à la distanciation, au lavage des mains. C'est vraiment flagrant." Explique le docteur François Bouchet, médecin généraliste en Haute-Vienne.

Cette année au cabinet nous n'avons vu aucune gastro-entérite virale. Alors que c'est la période.

Docteur François Bouchet, médecin généraliste en Haute-Vienne

Et les chiffres confirment cette impression. En 2019, pour la semaine 51, le taux d'incidence, soit le nombre de cas rapporté à 100 000 habitants était de 286 cas de gastro-entérite en Limousin, pour la même semaine en 2020, il est de 3 cas pour 100 000 habitants.

De bonnes habitudes à conserver

Un tel constat amène à une conclusion assez simple, pourquoi ne pas garder ces bonnes habitudes, même lorsque nous nous serons débarassé de l'épidémie de covid-19.

"Tout ce qui a été mis en place pour se protéger de la covid va être éfficace sur les autres infections hivernales. Nous n'avons aucune épidémie de bronchiolite par exemple, alors que c'est la saison. Le port du masque fait barrière à l'émission de goutelettes, minimise le risque de transmission de ces pathologies. Et puis il y a aussi tout ce que l'on fait par rapport à l'hygiène des mains. Toutes ces habitudes de prévention, d'hygiène des mains sont à garder parce que c'est très efficace. Et en ce qui concerne le port du masque, il faudrait peut être prendre l'habitude de le porter lorsque l'on sera malade où que l'on toussera. Cela pourrait entrer dans les moeurs comme cela se fait depuis de nombreuses années dans d'autres pays." Précise le Docteur Nathalie d'Hollander-Pestourie, responsable de l'unité d'hygiène au CHU de Limoges.

Et la grippe ?

"C'est un peu tôt pour parler de la grippe. Le pic épidémique arrive dans notre région plutôt en février, mars, avril. Il faut attendre un peu avant de se prononcer. Mais je pense que cela ne peut que diminuer grace aux gestes barrière. Pour l'instant au sein du réseau Sentinelle, aucune émergence du virus grippal n'a été constatée".Explique le docteur Bouchet. 

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