Après de longs mois de grève, les urgentistes du CHU de Limoges ont vu arriver ce jeudi 29 août deux députés LREM dans leurs locaux, dont le rapporteur de la Loi "Santé 2022" voté le 16 juillet dernier.
A huis clos, Thomas Mesnier député rapporteur de la loi "Ma Santé 2022" et Sophie Beaudouin-Hubière députée LREM de Haute-Vienne ont tenté d'expliquer aux urgences le sens de cette nouvelle loi qui provoque beaucoup d'opposition parmi le personnel hospitalier. Un des points d'achoppement est le volet de refonte des urgences :
Les 2 élus ont effectué un passage éclair au centre de régulation du CHU et sont allés tâter le pouls des urgences. Dixit Sophie Beaudouin-Hubière, députée LREM de Haute-Vienne : "C'était important d'écouter les équipes parce que dans les propositions concrètes, pragmatiques que Thomas Mesnier aura à faire, je pense qu'il y a de l'adaptation territoriale à faire".On a un système d'urgences établi en 1993, il y a plus de 25 ans et en 25 ans, le nombre de passages a plus que doublé. Aujourd'hui, les urgences vitales, c'est seulement 5% de l'activité. Thomas Mesnier député charentais rapporteur de la loi "Ma Santé 2022"
Les gens qui sont aux urgences sont assez nombreux, arrivent rapidement le matin, des patients entrent de plus en plus souvent la nuit. Cela fait beaucoup de patients à prendre en charge. Clément Raynaud, médecin-urgentiste