Depuis ce mercredi 2 mai à 19 heures, les cheminots en sont à leur 7ème épisode de grève pour protester contre la réforme de la SNCF défendue par le gouvernement. Ce jeudi 3 mai, 200 cheminots, accompagnés par une poignée d'étudiants, défilent dans Limoges.
Pour le 7ème round de leur mouvement, les cheminots manifestent une fois de plus dans les rues de Limoges.
Ils sont environ 200 à défiler ce jeudi 3 mai. Sur le fronton de la gare des Bénédictins, une grande banderole "Au revoir services publics, bienvenue aux actionnaires" a été installée. Une quinzaine d’étudiants les ont rejoints à la gare, pour soutenir la grève et également faire entendre leur propre mécontentement, notamment lié à la réforme de l’université.
Les cheminots ont manifesté entre la gare et la préfecture. Une délégation a d’ailleurs été reçue par le préfet.
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Ce nouvel épisode de la grève perlée commencée le 3 avril a débuté le mercredi 2 mai à 19h et s’achèvera le 5 mai à 8h.
Ce jeudi, 3 aller-retour Paris / Limoges / Brive sont prévus pour les Intercités, tandis que le trafic TER devrait être assuré à 60% sur le réseau du Limousin. Les prévisions détaillées sont à retrouver ici.
1 cheminot sur 2 en grève dans le Limousin, mais ailleurs le mouvement marque le pas
Ce lundi 7 mai, les fédérations de cheminots (CGT, Unsa, SUD, CFDT), vont être reçues tour à tour par le Premier Ministre Edouard Philippe.
Dans le Limousin, plus d'un cheminot sur deux est en grève, selon Frédéric Tron, secrétaire régional CGT cheminots. Mais au niveau national, le mouvement de grève semble marquer le pas. Selon la SNCF, il y a 29,8% de grévistes jeudi parmi les agents indispensables à la circulation des trains (conducteurs, contrôleurs, aiguilleurs), contre 32,2% enregistrés le 24 avril.
De son côté le gouvernement est déterminé. Sur BFMTV ce mercredi, Edouard Philippe a affirmé une fois de plus qu’il y avait "trois principes non négociables: l'ouverture à la concurrence, la fin du recrutement au statut, la réorganisation de l'entreprise". Trois principes sur lequel les cheminots veulent que le gouvernement fasse machine arrière.