Le 31 janvier, Maxime Urruty prendra le départ du Grand Prix la Marseillaise. À 27 ans, le limougeaud d'adoption vient de signer son premier contrat professionnel. Nous l'avons rencontré à quelques jours de sa première course sous les couleurs de Roubaix-Lille Métropole.
Un soir de décembre, alors qu'il laissait de côté ses espoirs de devenir un jour professionnel, Maxime Urruty reçoit un appel qui va changer sa vie.
La période de transfert était passée et ses premiers échanges avec les équipes professionnelles n'avaient pas abouti, c'est l'équipe du Roubaix-Lille Métropole qui le recontacte, "les deux semaines qui ont suivi, je ne savais pas si c'était vraiment réel, je ne m'y attendais plus du tout.
Le chrono est lancé, la date est cochée. Le 31 janvier prochain, Maxime Urruty prendra le départ du Grand Prix la Marseillaise pour sa première course sous les couleurs professionnelles. Son entraîneur, l'ancien coureur Niels Brouzes, le suit quotidiennement en visioconférence. À quelques jours de la course, il s'agit d'accélérer les entraînements, "si je l'avais su en septembre ou octobre, nous aurions travaillé d'autres filières énergétiques et musculaires. Je dois faire au plus vite pour m'adapter. Mon but, ce n'est pas de perdre de temps pour lui."
Une histoire de famille
Le niçois d'origine franchit donc une nouvelle étape. Ancien vététiste, comme sa sœur Lucie qui le pratique à haut-niveau, Maxime Urruty est passé sur route il y a quatre ans seulement, en quête de nouvelles sensations et de victoires, "nous avons des qualités dans la famille qui font que nous sommes faits pour ce sport. C'est un sport qui paie, quand on est sérieux. Quand il y a des victoires derrière, on a envie de continuer à haut-niveau". C'est chose faite.
Des victoires, il en a déjà. Vice-champion de France amateur en 2019, Maxime Urruty s'entraîne près de 20 heures par semaine pour être prêt le jour j et se faire une place dans le milieu professionnel, "mon but dans la vie c'était de pouvoir faire une saison chez les professionnels, voir si j'ai le niveau ou pas. J'ai envie de pouvoir m'arrêter en me disant que je n'ai pas le niveau pour être chez les pros, ou justement que je l'ai", une façon pour le jeune cycliste de jauger sa capacité à accéder au monde professionnel. Réponse le 31 janvier prochain.