Isabelle Klock-Fontanille, nouvelle présidente de l’Université de Limoges

Seule candidate encore en lice, Isabelle Klock-Fontanille a été élue présidente de l’Université de Limoges. C’est la deuxième fois seulement qu’une femme préside l’institution. Un poste , que son mari, Jacques Fontanille, avait déjà occupé !

Il n’y avait guère de suspens en ce mardi 5 janvier, puisqu’elle était la seule candidate encore en lice. Isabelle Klock-Fontanille a été élue ce 5 janvier à la présidence de l’Université de Limoges, avec 25 voix pour et 9 abstentions, par le conseil d’administration.

C’est la deuxième fois qu’une femme va présider l’institution, après les quatre ans de la juriste Hélène Pauliat, entre 2012 et 2016.

Clin d’œil, cette même Hélène Pauliat avait succédé à Jacques Fontanille, le mari d’Isabelle Klock-Fontanille, qui exerça lui entre 2005 et 2012.

Un lien qui ne s’arrête pas là puisque outre leurs trois enfants, ils sont tous deux spécialistes de sémiotique.

D’origine alsacienne, Isabelle Klock-Fontanille, après des études de lettres classiques, a été professeure en sciences du langage à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, où elle a dirigé notamment le Centre de recherches sémiotiques (CeReS) et l’institut de recherche SHS (Sciences de l’Homme et de la Société).

Spécialiste des langues et des écritures de l'Anatolie antique (hittite, louvite, hatti) et de l'histoire et la sémiotique des écritures et de leur déchiffrement, elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur ces sujets.

Elle va donc succéder à la présidence à Alain Célérier, qui avait fini par renoncer à briguer sa réélection au deuxième tour.

Son programme veut notamment remettre au centre de l’Université les étudiants et réinstaurer un dialogue et un apaisement social avec les enseignants qu’elle estimait rompu. À ce titre, les élections des vice-présidences, dont celle consacrée aux ressources humaines et au dialogue social, les 14 et 18 janvier prochains, seront particulièrement importantes.

Isabelle Klock-Fontanille devra également mener plusieurs chantiers déjà en cours, comme l’évaluation des formations, celle de la recherche, les négociations dans le cadre du contrat de plan État-Région.

Mais, plus important encore, elle devra gérer la crise sanitaire et ses conséquences, qui affectent sévèrement l’Université et ses étudiants (les cours en présentiel n’ont toujours pas repris).

Autant de sujets qu’elle aborde dans son premier entretien télévisé, dans le journal de la mi-journée de France 3 Limousin, ce mercredi 6 janvier, que vous pouvez voir ci-dessous.

Voici également le portrait dressé par Marine Guigné Robin Spiquel et Marion Harranger.

 

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