Un an après le début du mouvement des gilets jaunes et alors que l’image de la profession est malmenée, le président de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels rencontre le public ce soir à Limoges. Il était l’invité du 12-13 de France 3 Limousin.
 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le métier de journaliste est souvent décrié. Selon le dernier rapport annuel de Reporters sans frontières, le climat d’hostilité à l’égard de la presse gagne du terrain. De la part de certains citoyens, mais aussi du pouvoir en place.

Trois questions à Claude Cordier, président de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels, présent à Limoges ce mardi 24 septembre...


Quels sont les critères d’obtention de la carte de presse ?

"D’abord, il faut être journaliste. C’est une commission paritaire, composée d’employeurs et de journalistes, qui en juge.
Il faut aussi en tirer l’essentiel de ses ressources. C’est souvent du cas par cas."


Combien y a-t-il de journalistes dans la région ?

"Il y avait 620 journalistes en Auvergne-Limousin en 2018.
Il y en avait 670 en 2015 ; la baisse est générale. Ce n’est pas un problème de vocation : il y a plus d’inscriptions dans les écoles de journalisme.
En revanche, le nombre de carte de presse a augmenté jusqu’en 2009 avant de baisser après la crise économique liée aux « subprimes » : le secteur des médias a été touché."


Est-ce une profession dénigrée ?

"Je pense que ça a toujours existé : la période la plus importante en « fake news » était la guerre de 14…
Aujourd’hui, cela va plus vite et de façon plus intense à cause des réseaux sociaux : ils balancent des infos qui ne sont pas vérifiées.
Il faut donc revaloriser les informations, et la profession.
La différence entre les réseaux sociaux et le journalisme professionnel, c’est de vérifier ses informations, vérifier ses sources."

Claude Cordier sera ce soir à 19h à La Girafe de Limoges pour une conférence gratuite et ouverte à tous.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

DIRECT. Qu'est-ce qu'être agriculteur aujourd'hui ? Est-ce une vocation ou un sacerdoce ? comment préparer l’avenir ? La relève est-elle prête ?

regarder