Lancement du nouveau tribunal judiciaire à Limoges

C’est l’audience solennelle de rentrée des magistrats ce lundi 20 janvier à Limoges au sein du nouveau tribunal judiciaire en place depuis le premier janvier. Explications et conséquences pour les justiciables.


 

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Ce lundi 20 janvier avait lieu l’audience solennelle de rentrée des magistrats à la cité judiciaire de Limoges.

Les avocats du barreau, en lutte pour la préservation de leur régime de retraite ont décidé de manifester une nouvelle fois en accueillant les autorités de Limoges par une haie d’honneur en reprenant la chanson « mourir sur scène » de Dalida.
 

Ambiance plus feutrée à l’intérieur de la cité avec du changement : depuis le premier janvier, les tribunaux d'instance et de grande instance sont réunis sous une même et unique appellation : le tribunal judiciaire qui résulte de la dernière réforme de l'organisation judiciaire. Des pôles de compétences ont été créés et un nouveau juge est apparu : le juge du contentieux de la protection. Quatre magistrats occupent désormais cette fonction au tribunal judiciaire de Limoges, avec les compétences suivantes : le suivi des tutelles, et les contentieux relatifs aux baux d’occupation, aux crédits à la consommation et au surendettement.

Réorganisation et continuité

Pour l’instant, les avocats prennent leurs marques et attendent de se prononcer sur la nouvelle organisation même si l’une d’entre eux indique que cela est « un peu nébuleux ».

La réorganisation permet une mutualisation des greffes. Le Président du Tribunal Judiciaire, Benoit Giraud, précise

cette réforme permet une continuité plus aisée du service public. L’intérêt c’est d’avoir une équipe de greffe plus étoffée, de permettre plus de polyvalence et plus d’effectifs pour remplacer les agents lorsqu'ils sont absents pour maladie, vacances ou formation. 


Pour autant, la polyvalence ne va pas de soi, alors que des syndicats évoquent un manque de moyens dans la justice.

Il faudra des formations et des recrutements. Cela manque dans toutes les juridictions souligne Cécile Lemée, Greffière


Un nouveau nom ne résout pas forcément tous les problèmes.
 





  
 
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