Les commerçants souffrent-ils du contexte actuel d'insécurité, lié aux attentats du vendredi 13 à Paris ?
Nous sommes allés dans les lieux commerciaux les plus fréquentés de la capitale limousine.
Dix jours après les attentats meurtriers de Paris et sa proche banlieue, le sentiment d'insécurité a rarement été aussi important en Ile de France, mais également en province.
Le Limousin n'échappe pas à la règle, et les principaux centres commerciaux risquent évidemment de souffrir de ce contexte difficile.
En ce qui concerne le centre Saint Martial à Limoges, qui réunit une soixantaine de boutiques, l'affluence de ce samedi 21 novembre a été identique à la même période l'an dernier, selon la direction du centre.
En revanche, au lendemain des attentats, le 14 novembre, la fréquentation a chuté d'environ 15%, et de 10% dans les jours qui ont suivi, avant de revenir à la normale samedi dernier.
En centre ville de Limoges, les rues commerçantes sont restées relativement désertes pendant toute la semaine, et ce samedi 21 novembre a été qualifié de "moyen" par les commerçants que nous avons rencontrés.
Quant au "Family Village", en zone nord de Limoges, la direction n'a pas souhaité s'exprimer.