Le 16 juillet 2021, c'est la journée mondiale du serpent. Souvent considéré comme un danger pour l'homme, le reptile est maintenant protégé en France. En Limousin, on compte six espèces de couleuvres et deux types de vipères. Mais leur population baissent chaque année.
Sensibiliser à la protection des serpents, c'est le but de la journée mondiale dédié à ce reptile. C'est aussi le rôle du Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin (GMHL). Un territoire qui abrite six espèces de couleuvres et deux types de vipères. Des espèces particulièrement menacées à en croire Marius Ruchon, naturaliste au GMHL, "Depuis des dizaines d'années, les populations de serpents baissent en Limousin et c'est le cas dans toute la France. On a des suivis très prècis mais même avec mon ressenti de naturaliste je constate ce phénomène."
Depuis des dizaines d'années, les populations de serpents baissent en Limousin.
Pas touche au serpent
Pour tenter d'enrayer la chute du nombre de serpents en France, un arrêté a été promulgué le 11 février 2021. Il interdit de manipuler, maltraiter, capturer ou encore tuer n'importe quel serpent, mais également un grand nombre d'amphibiens. Sous peine de risquer jusqu'à 150 000 euros d'amende et 2 ans de prison. Il est important de noter que l'arrêté protège aussi leurs habitats.
Presque innofensif pour l'Homme
Une législation bienvenue car l'animal a mauvaise presse. S'il suscite la peur, voire la phobie chez certaines personnes, le serpent est responsable de moins d'un décès par an en France. Contre plusieurs dizaines pour les abeilles, guêpes et frelons. " Depuis 2018, on accueille entre trois et quatre patients par an pour des cas de morsures de serpents, dans la majeure partie des cas la blessure est bénigne", souligne Jérôme Gaillard, médecin urgentiste au CHU de Limoges.