Depuis le mois de janvier, les sociétaires de mutuelles de la fonction publique doivent avancer une partie de leur frais lorsqu’ils sont hospitalisés en chambre individuelle. Ce qui ne va pas sans grogne…
À la Polyclinique de Limoges, les tarifs de chambres individuelles n’avaient pas augmenté depuis 10 ans.
Mais depuis janvier, le groupe privé qui détient une partie de cette clinique a décidé de changer ses prix.
Or les mutuelles de la fonction publique ne l’entendent pas de cette oreille.
La convention qui les liait à la Polyclinique, permettant aux sociétaires de ne pas avancer les frais d’occupation de chambre individuelle, est donc caduque depuis janvier.
Résultat, 10% des patients, ceux qui adhérent à ces mutuelles, doivent avancer leurs frais de chambre, ainsi qu’une partie du forfait journalier.
Selon la Polyclinique, dans les faits, cela ne change rien.
Mais comme les mutuelles concernées en font aussi une affaire de principe, les patients payent d’abord et grognent !
Un problème qui se poserait ailleurs en France…