Un jeune homme, entre 18 et 25 ans selon nos informations, a été retrouvé mort samedi 28 août au soir sur le site de l'ex-clinique désaffectée du Colombier. Appelés à 19 heures 34, les pompiers n'ont pu que constater le décès. Une enquête est en cours, elle a été confiée à la Police Judiciaire.
Pompiers, police, ou encore mairie, aucune des autorités n'a souhaité communiquer pour le moment : un jeune homme a été retrouvé mort samedi 28 août au soir sur le site désaffecté de l'ex-clinique du Colombier de Limoges.
Appelés à 19 heures 34, les pompiers ont constaté le décès du jeune, âgé selon nos informations entre 18 et 25 ans.
Le corps a été trouvé dans un état de rigidité cadavérique. Les secours n'ont, par conséquent, rien pu faire.
Un terrain de jeu pour les jeunes de la ville
Un jeune qui décède ici, cela n'a, hélas, rien de surprenant pour les actuels ou ex-riverains : "Ca me désole mais ça ne me surprend pas, réagit Cyril Parisot, un ancien riverain. Le site est en libre accès, il y a énormément de jeunes qui s'y promènent, qui n'ont pas forcément des notions de sécurité."
Une riveraine, qui a souhaité rester anonyme, confie ne pas, non plus, être surprise : "ça ne m'étonne pas plus que ça, car quand je vois les jeunes qui courent sur les toits, je me dis qu'il y en a un qui va tomber, un jour ou l'autre."
Abandonné depuis six à sept ans, le site est devenu l'un des endroits à la mode pour les jeunes de la ville en quête de sensation, ou de quiétude. A la belle saison, les riverains confient en voir tous les jours.
"On s'amuse à faire des cache-caches avec des amis, ça peut parfois durer cinq heures", explique un jeune, sous couvert de l'anonymat.
Le gardiennage sur le site a cessé depuis environ quatre ans, et les lieux ne sont pas sécurisés. Certains savent pourtant qu'il peut être dangereux de s'y aventurer : "Il y a une rambarde ou une gouttière qui est vraiment très fine pour marcher dessus, et certains le font, sans sécurité."
En dessous, quatre étages de vide.
Sur ce fait divers, il a été évoqué une intervention "particulière". L'enquête a été confiée à la Police Judiciaire.