La justice a des soupçons d'entente illicite sur les prix entre les principaux fabricants de matériels électriques français, parmi eux l'entreprise Legrand... Une perquisition a eu lieu le 6 septembre 2018 au siège social à Limoges.
La direction a réuni les salariés du siège de Legrand à Limoges hier matin, le 6 septembre, pour les informer de la perquisition à venir dans le courant de la journée, sans leur en donner la raison.
Les forces de l'ordre se sont montrées discrètes, certains salariés ne se sont même pas aperçus de leur présence.
En tout, douze perquisitions ont été menées hier chez différents fabricants de matériel électrique dont Legrand à Limoges, ou Schneider Electric... elles se sont déroulées dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en juin par le Parquet de Paris pour "entente illicite", "faux et usage de faux", "abus de confiance", "abus de biens sociaux", "blanchiment de fraude fiscale" et "corruption d'agents privés et corruption d'agents publics".
Conséquence de ces perquisitions ? Ce matin à la bourse, Legrand reculait de 1,24% à 62,26 euros et Schneider Electric de 1,98% à 66,50 euros.