Retour en présentiel d'une partie des étudiants des universités depuis ce lundi 8 février matin. Une mesure sur la base du volontariat et à hauteur de 20% des capacités d'accueil. Peu de monde à la faculté de médecine de Limoges...
Ils travaillent en distanciel depuis novembre dernier et bon nombre d'entre eux n'ont pas retrouvé le chemin de l'université ce lundi 8 février.
Sur 3000 places, la faculté de médecine et pharmacie de Limoges en mettait 560 à disposition des étudiants mais ils n'étaient qu'à peine 200 en présentiel ce lundi matin.
"Il y a peu d'étudiants, d'une part car c'est le premier jour en présentiel. C'est aussi sur la base du volontariat et ils doivent s'organiser. Nous espérons vivement que nos étudiants reviennent car nous avons des problèmes de décrochage." Bertrand Courtioux, doyen de la faculté de Pharmacie de Limoges
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En sus des problèmes de décrochage, selon l'Observatoire de la vie étudiante, un étudiant sur trois présente des signes de détresse psychologique. Des professeurs de la Sorbonne à Paris avaient saisi le Conseil d'Etat pour demander la réouverture anticipée des universités afin d'enrayer l'isolement.
"Si nous arrivons à ramener quelques étudiants, à en raccrocher à leurs études, ce sera au moins cela de gagné. Une aide qui passe aussi par le recrutement de psychologues pour favoriser un retour à une vie normale." précise Bertrand Courtioux
Revoyez le direct de Margaux Blanloeil et Noëlle Vaille dans le JT midi présenté par Angélique Martinez :
