Le club omnisport a formé des milliers de jeunes haut-viennois. Les organisateurs de cet anniversaire veulent en recontacter un maximum.
C’est un club né au début du siècle dernier. L’Alouette de Limoges va fêter en 2022 ses 100 ans, une histoire riche en événement et en rencontres.
Un livre, une expo, et une fête
Paul Dessart, un ancien dirigeant, veut célébrer dignement l'évènement : "Il y aura une expo photo, et un site internet dédié. Un livre est en cours d’écriture, et nous voulons organiser un week-end de manifestations pour regrouper le maximum de personnes."
Mais pour aboutir à un tel rendez-vous, il faut recontacter les anciens membres du club, et les listes de licenciés ne sont plus vraiment à jour. Un important travail de recherche va donc commencer, et il y a du pain sur la planche : l’Alouette n’est pas vraiment un petit club confidentiel.
Paul Dessart explique : "Dans les années 80 on était le 2ème club de football de la Haute-Vienne. On avait 120 gamins tous les mercredis qu’on amenait en car à la plaine des jeux, et 480 licenciés." Le point d’orgue, c'était un tournois international organisé par l’Alouette. Paul Dessart se souvient : "Il y avait 1000 enfants et on a invité des clubs de renom, des portugais, des italiens, des allemands…"
Génération sentimentale
Dans sa longue histoire, aussi marquée par l'avènement de l'éducation populaire, l’Alouette a organisé des actions culturelles avec par exemple une fanfare. On pouvait jouer au basket ou apprendre la gymnastique. On y pratique encore le tennis de table.
Aujourd’hui, Paul Dessart voudrait revoir des licenciés, anciens ou non. Il cite immédiatement Tony Mauricio, joueur de foot professionnel à Sochaux qui a fait ses débuts à Limoges. Et il pense aussi à d’autres profils : "Georges Pradeau, un joueur de tennis de table qu’on a perdu de vue, on sait plus où il est. Il travaillait chez Legrand. C’était un mec adorable."
Michel Lessene, qui a créé la section foot en 1966, voit plus loin dans le temps : "J’aimerais retrouver les descendants de celui qui a construit le bâtiment de l’Alouette. Et puis il y a des personnes encore vivantes qui étaient là dans les années 50." Paul Dessart conlut : "Il y a eu des générations où on partait difficilement du club, il y avait des sentiments. C’était pas la génération zapping."
En attendant les retrouvailles, les organisateurs des 100 ans de l’Alouette sont joignables grâce à la page Facebook de l’anniversaire, pour un évènement qui promet de belles émotions...