Débutés la semaine dernière, en « présentiel » pour un peu moins de 18 000 étudiants, les examens partiels se poursuivent à l’Université de Limoges. Mais avec la multiplication des cas positifs, la rentrée, elle, pourrait se faire en mode « hybride ».
Traditionnels après les vacances de Noël, les examens partiels se déroulent depuis la semaine dernière, et jusqu’à la fin de celle-ci, à l’Université de Limoges.
Ils concernent un peu moins des 18 000 étudiants que compte, toutes facultés confondues, l’institution.
Et comme le souhaitait le gouvernement, ces examens se font en « présentiel ».
Une bonne chose pour beaucoup d’étudiants, même si les changements des règles d’isolement ont pu en surprendre certains, qui n’avaient pas anticipé leur présence, et que le nombre et l’afflux devant les amphis en inquiètent d’autres.
Car la Covid ne s’est pas mise en sommeil le temps de ces partiels.
On a près d’une centaine de cas positifs ou contacts par jour chez nos étudiants. Enfin des cas recensés.
Éric Rouvellac, vice-président de l’Université de Limoges
Ainsi la semaine dernière, plus de 320 étudiants manquaient à l’appel, quand il n’y en avait « que » 5 chez les personnels de l’Université.
Pour ces derniers, le télétravail est de mise, lorsqu’il est possible, au moins 3 jours par semaine.
Pour les étudiants positifs ou cas-contacts, des sessions de substitution (et non de rattrapage) doivent être mises en place d’ici à 2 mois.
Des sessions qui seront organisées au cas par cas, les étudiants concernés étant invités à prendre contact avec le référent COVID « installé » dans chaque composante de l’Université.
Et ils seront avertis deux semaines avant la tenue de cette session de substitution, afin de se préparer au mieux.
Ce qui ne satisfera néanmoins pas tout le monde : ainsi en licence de médecine, avec accès santé, si la session de substitution permettra de « sauver » l’année, elle ne permettra pas la qualification aux épreuves d’admission santé.
Quant à la rentrée universitaire, qui suivra ces examens, elle est pour l’instant dans l’expectative. Interrogée chez nos confrères de France Bleu Limoges, Isabelle Klock-Fontanille, la présidente de l’Université, a indiqué que cette rentrée était souhaitée en « présentiel », mais que ses équipes et elle-même travaillaient à un mode « hybride », avec du « distanciel » dont nul ne veut, mais auquel pourrait contraindre la multiplication des cas, toujours avérée.