La haute autorité de santé recommande le déremboursement partiel de la désensibilisation aux maladies allergiques. Certains traitements pourraient être désormais remboursés à seulement 15%, contre 65% aujourd'hui.
La réaction des allergologues, comme des patients concernés, ne s'est pas faite attendre.
Certains traitements de désensibilisation doit être pris pendant plusieurs années et coûte parfois plusieurs centaines d'euros par trimestre.
Pour certains patients, un déremboursement serait synonyme d'arrêt du traitement. Car toutes les mutuelles ne prennent pas en charge la totalité du reste à payer sur les vignettes à 15%.
Or les allergies sont des maladies chroniques, qui engendrent une multitude d'incidences sur le sommeil, la concentration, et les fonctions cognitives.
Pour les allergologues, cette décision de la Haute autorité de santé est d'autant plus incompréhensible qu'une filière universitaire spécialisée en allergologie vient d'être créée en 2017.
Pour certains professionnels, le déremboursement tuerait, tout simplement, la spécialité.
Et pourtant, on estime qu'en 2050, une personne sur deux sera atteinte d'une allergie...