Trois mois après leur réouverture et un été traditionnellement calme, les salles de sports retrouvent le sourire et espèrent retrouver leur niveau d'activité initiale. Les structures les plus modestes tentent d'innover pour conserver leurs adhérents.
Dans cette salle de sport de Couzeix, ce dimanche matin, quatre clients ont l’embarras du choix pour les machines. "Il y a des jours où c’est assez surprenant et on en parle entre nous" dit Olivier un client de la salle. "On espère voir plus de monde".
Bien sûr, pour les salles de sport, le dimanche reste le jour le moins fréquenté de la semaine. Mais si le nombre d'adhérents reste quasiment identique à la période qui a précédé la crise sanitaire, leur présence sur le site n'est plus la même.
"Il y a des jours où il y a beaucoup moins d'abonnés qu'avant mais ça commence à revenir avec la rentrée" explique Nicolas Legrand, Co-gérant de la salle.
Fermées pendant près d'un an, leur reprise a été spectaculaire pour certains en juin. Un élan stoppé net avec l'instauration du pass sanitaire et les départs en vacances. Pour conserver ses adhérents, cette salle de sport a stoppé provisoirement leurs prélèvements pendant les fermetures.
Dans cette salle près de la gare de Limoges, le patron voit un net retour des adhérents après une timide reprise en juin et un été traditionnnellement calme.
Ca repart bien avec un élan d’enthousiame. Dans les cours collectifs de zumba ou de vélo, des gens exultent, heureux de refaire du sport !
"Des clients ont hésité, patienté et reviennent. Beaucoup ont mis de l’argent de côté. Des gens sont allés se faire vacciner pour refaire du sport également. Certains font des tests tous les trois jours pour accéder à la salle" ajoute-t-il.
Concurrence importante
Certaines entreprises de taille plus réduite, comme celle de Sylviane Reynier, ont dû innover avec des tutoriels et des séances en visioconférence. Malgré ces efforts, cette salle de fitness a perdu plus d'un tiers de ses abonnés et doit faire face à une concurrence féroce.
"On va se battre mais on est très nombreux sur la région, il y a de la concurrence et désormais moins de clientèle pour nous tous. Les pass sanitaires, les protocoles sanitaires rebuttent aussi un petit peu" selon Sylviane Reynier.
La survie de l'entreprise a jusqu'ici été assurée par sa propre trésorerie, et dans une moindre mesure par le Fonds de solidarité dont l'application est devenue de plus en plus restreinte.