Une vaste opération judiciaire visant le démantèlement d'un trafic d'armes a été menée entre le 12 et le 14 juin 2018 sur tout le territoire français. Sept armes d'épaule et trois armes de poing ont été saisie chez un habitant de Limoges.
Ce ne sont pas moins de 600 gendarmes qui ont été mobilisés pour l'opération. Sur toute la France, plusieurs centaines de perquisitions ont été menées dans le cadre d'une enquête sur un trafic d'armes.
Le 12 juin, l'une de ces perquisitions a été conduite chez un habitant de Limoges. A son domicile, les enquêteurs ont découvert et saisi 7 armes d'épaule et 3 armes de poing. Ce sont les hommes de la Section de Recherches d’Angers, appuyés par 13 militaires issus du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG), de la Brigade de Recherches (BR) et du Groupe d’Investigations Cynophiles (GIC) du Groupement de Gendarmerie Départementale (GGD) de la Haute-Vienne qui sont intervenus.
Un véritable réseau
Pour mettre fin à ce commerce illégal d'arme à feu, l'enquête a député en septembre 2016. Le bilan fait froid dans le dos : 700 armes saisies dont 250 armes de poing, plus d’une trentaine de fusils d’assaut de fabrication récente et près de 50 pistolets-mitrailleurs. On est donc loin du profil "collectionneur" mais bien confronté à un véritable trafic organisé. Au total, sur l'ensemble du territoire national, 30 personnes ont été placées en garde à vue et 90 personnes ont été entndue en qualité de "mis en cause".L'opération a été conduite par section de recherches de la gendarmerie d’Angers (49) et le plateau d’investigations sur les explosifs et les armes à feu (PIXAF) du pôle judiciaire de la gendarmerie (PJGN) de Pontoise (95), dans le cadre d’une instruction de la Juridiction Interrégionale Spécialisée (JIRS) de Rennes.