Les forces de l'ordre ont réussi à contenir quelques violences urbaines la nuit du 31 décembre 2021 à Limoges. On ne déplore que quelques dégâts.
Vers minuit, des feux d'artifices ont été entendus aux 4 coins de la ville malgré l'arrêté préfectoral interdisant leur utilisation.En tout, 200 mortiers ont été tirés, la plupart dans les quartiers de la Bastide, Beaubreuil et du Val de l'Aurence.
Mais c'est dans ce dernier quartier que se sont concentrés la plupart des émeutiers qui avaient décidé d'en découdre avec la police. Plusieurs dizaines de jeunes ont passé une bonne partie de la nuit à provoquer les CRS en leur lançant des projectiles.
Les policiers ont chargé et répondu avec du gaz lacrymogène pour les disperser. Des chariots de supermarché ont été incendié et un abri bus brisé. Les forces de l'ordre ont réussi à contenir les perturbateurs et à limiter les dégâts sous l’œil quelque peu désabusé des habitants du quartier : "je dormais tranquillement et ça a commencé avec des feux d'artifice assez énormes. Ça s'est fini à coups de mortiers. Ils ont tiré sur les CRS un peu plus haut".
Policier municipal blessé
Vers minuit, la police municipale est intervenue pour aider trois riverains qui tentaient d'éteindre un feu de voiture avec des sceaux d'eau. A son arrivée, une quarantaine d'individus seraient sortis des fourrés pour attaquer les fonctionnaires à coup de mortiers. Un policier municipal a été légèrement touché au visage. Pour Emile Roger Lombertie, maire de Limoges, "Cette situation n'est hélas pas propre à Limoges. Les violences urbaines sont un phénomène sociétal qui perdure et montre la fragilité de notre société".