VIDÉO. Limoges - Angoulême : des travaux qui n'en finissent pas sur la RN141

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Sur la RN141 entre Limoges et Angoulême 21 000 véhicules passent chaque jour, plus d'un quart sont des poids lourds. Exideuil-sur-Vienne (16) Yvette Heubert, co-pdte de l'association "Grain de sable", habitante de Nieul (16) Stéphane Destruhaut, vice-pdt du Conseil départemental 87 en charge des mobilités ©Marine Guigné, Carole Maillard, Sophie Spielvogel

C'est l'un des axes les plus fréquentés par les Haut-Viennois, notamment au moment des vacances. La nationale 141 sera, à terme, entièrement transformée en 2x2 voies pour plus de fluidité et pour désengorger les communes qu'elle traverse. Cependant, les travaux prennent encore du retard.

21 000 véhicules, dont 27% de poids lourds, chaque jour, au pas de votre porte. 

C'est le quotidien des riverains de la RN141 en Charente limousine entre Limoges et Angoulême.

Cette route, considérée comme "la route des vacances" par les Limougeauds se rendant sur la côte, doit être transformée en 2X2 voies. 20 kilomètres ne sont toujours pas réalisés, et cela devient urgent. Entre Excideuil (16) et Roumazières 16) le chantier touche à sa fin et devrait s'achever courant 2024.

"C’est assez décourageant de voir à quel point on se bat" 

En revanche, les 8,5 kilomètres qui séparent Roumazières de Chasseneuil sont encore en phase d'étude. Une étude environnementale, déjà réalisée, mais incomplète, doit être soumise à de nouveaux examens.

Une attente insoutenable pour l'association Grain de Sable, créée en 2006 et dont l'objet est d'assurer la sécurité des habitants et des usagers de la RN141 et de sauvegarder la vie économique des communes de la Charente limousine. "On se dit que ce n’est pas possible, quel retard cela va-t-il prendre ? Alors, il semblerait que ce sont des compléments, il ne faut pas reprendre toute l’étude, mais tout de même c’est assez décourageant de voir à quel point on se bat depuis 2006," confie Yvette Heubert, coprésidente de l'association.

"Cela fait 40 ans qu'on est là, le trafic devient de plus en plus pénible. Les camions, c'est quelque chose," complète ce riverain.

Pour Stéphane Destruhaut, vice-président du Conseil départemental de la Haute-Vienne en charge des mobilités, dans cette affaire, l'État doit prendre ses responsabilités : "Ce qui est insupportable en ce moment, c'est le fait que l’État ne tienne pas ses promesses pour le département de la Haute-Vienne. Les habitants de la Haute-Vienne ne sont pas des habitants de seconde zone. Ils payent leurs impôts comme les autres, ils ont droit à avoir le respect de l’État et que l’État tienne les engagements qu’il prend pour la Haute-Vienne.

Riverains et automobilistes devront donc encore prendre leur mal en patience... Un mal qui commence à devenir véritablement insupportable avec l'intensification du trafic au fil des ans et la dangerosité croissante de cet axe.

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