Début 2018, le ministère de l’Intérieur expérimentera une police de sécurité du quotidien. La ville de Limoges vient de faire connaître sa candidature comme ville pilote. Elle met en avant ses actions de sécurité et de prévention de la délinquance.
C'était au cours de l'été, le 16 août dernier, le ministère de l'intérieur annonçait son intention d'expérimenter une police de sécurité quotidienne, dès le début de l’année 2018. La Ville de Limoges veut être ville-pilote.
Renforcer les actions de prévention de la délinquance
L’expérimentation de ce nouveau dispositif permettrait à la Ville de renforcer la présence policière de proximité dans les quartiers prioritaires avecdes policiers municipaux. Parmi les 9 quartiers prioritaires de Limoges, 3 sont particulièrement sensibles : Beaubreuil, Val de l’Aurence et La Bastide. Après avoir mis en place une police municipale opérationnelle avec un centre de supervision urbain, la ville souhaite s’impliquer davantage dans la prévention de la délinquance. Elle propose une mutualisation des locaux pour que les commissariats soient présents dans les quartiers, notamment à Beaubreuil où il a été fermé en 2014.
Qu'est ce que la PSQ ?
Promesse de campagne du chef de l'Etat, la Police de Sécurité du Quotidien occupait une place de choix dans le discours sur la sécurité qu'il a prononcé à l'Elysée le 18 octobre.Cette police vise à replacer "le service au citoyen au coeur du métier de gendarme et de policier", notamment pour "lutter contre les délits, les nuisances, les incivilités ressenties au quotidien", précisant que policiers et gendarmes seraient consultés. Elle devrait être expérimentée dans une quinzaine de sites début 2018. Elle ne serait pas un retour à la "police de proximité" instaurée par Lionel Jospin puis supprimée par Nicolas Sarkozy.