Certains automobilistes qui empruntent la route Limoges-Clermont-Ferrand se font flasher à l'entrée de Panazol par le radar automatique, alors qu'ils ne sont pas en excès de vitesse. Voici l'explication.
Quand on est au volant, être soudainement ébloui par le flash d’un radar n’est jamais agréable. Surtout quand on respecte la limitation (en l’occurrence 50 km/h). Ce désagrément arrive de temps à autre aux automobilistes qui empruntent la RD941 (Limoges-Clermont-Ferrand), à l’entrée de Panazol. Dernièrement, certains ont relayé le problème sur les réseaux sociaux :
En maintenance
Contactés, les services de la Préfecture de la Haute-Vienne ont donné l’explication de ces « flashs intempestifs ». Il s’agit d’opérations de maintenance. Elles interviennent une ou plusieurs fois par an, selon le type de radar. Ces opérations, qui consistent à réactiver et à re-calibrer les radars de contrôle de vitesse fixes, sont gérées par le Centre automatisé de constatation des infractions routières (Cacir). Elles peuvent être effectuées à distance ou nécessiter l’intervention d’un prestataire.
Zéro amende
Lors de ces maintenances, les radars peuvent se déclencher, même sans excès de vitesse. Mais les services de la Préfecture rassurent : « Cela n’a aucune incidence et l’automobiliste ne reçoit pas d’amende dans ces cas-là. ». Ces opérations durent en moyenne une semaine. Toutefois, si ces flashs intempestifs perdurent plus longtemps, les automobilistes peuvent le signaler en contactant les services de la Sécurité routière de la Haute-Vienne.
L’histoire des radars
Les radars automatiques ont été déployés en France à partir de 2003 par le Comité interministériel de la Sécurité Routière. L'objectif était alors de réduire le nombre de morts sur les routes. Le premier radar de vitesse fixe a été implanté sur la RN 20 dans l'Essonne.
Depuis, la panoplie des radars s’est largement enrichie : radars embarqués, radars feu rouge, radars discriminants (qui permet de reconnaître les différents types de véhicules), radars passage à niveau, radars de vitesses moyennes (également appelés « radars-tronçons »). Au total, selon le site national de la Sécurité Routière, on en recensait 3 275 en 2018 sur l’ensemble du territoire français (métropole et Outre-Mer).
Depuis 2018, une carte officielle recense les radars fixes sur le territoire.