Petites gares du Limousin : Saint-Sulpice-Laurière, son dépôt et ses Ginkgos Bilobas

Découverte des gares rurales du Limousin. Celle de Saint-Sulpice-Laurière en Haute-Vienne a été construite à la moitié du XIXe siècle. Elle fût dès le départ un noeud ferroviaire très important et a permis un fort développement de la commune qui y comptât jusqu'à 800 cheminots.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
1856, la vapeur arrive à Saint-Sulpice-Laurière. Une gare est construite, le petit bourg de Haute-Vienne devient un véritable noeud ferroviaire pour aller dans les 2 directions, Paris-Toulouse et vers Montluçon voire plus loin... Axe transversal, outil formidable de développement pour la commune.

La SNCF a amené un mode de vie avec des gens qui avaient de l'argent dans un milieu rural plutôt pauvre, avec la création de maisons cossues, de commerces, de bars, plus d'une vingtaine sur la commune. Jean-Michel Peyrot, maire de Saint-Sulpice-Laurière et cheminot à la SNCF

Commerces, école d'apprentissage, club de foot, fanfare même. Grâce au train, à son apogée Saint-Sulpice-Laurière comptera plus de 2000 habitants.  Curiosité devant la gare, la plus ancienne espèce d'arbre connue sur la planète, symbole de la ville de Tokyo : des Ginkgos Bilobas plantés ici en 1864.

L'ingénieur M. de Leffe avait fait un séjour au Japon où il était devenu ami avec le frère de l'Empereur. Ce dernier est venu lui rendre visite à Saint-Sulpice-Laurière et lui a apporté en cadeau 13 plants de Ginkgos Bilobas, il en reste 12 aujourd'hui. José Garcia, association Nature et Patrimoine Monts d'Ambazac

Henri Rigaud, 82 printemps, a travaillé 27 années comme cheminot à Saint-Sulpice-Laurière. Il a attelé le dernier train à vapeur en 1967 dans le dépôt proche de la gare, une immense rotonde aujourd'hui rasée qui pouvait accueillir de nombreuses locomotives. "Le dépôt accueillait 22 machines avec un pont tournant. Quand une équipe arrivait, le train était prêt, le charbon était mis, la machine était mise en pression, prête à partir", se souvient Henri Rigaud.
"La belle saison" de Catherine Corsini, "Ceux qui m'aiment prendront le train" de Patrice Chéreau, le cinéma aussi a été séduit par Saint-Sulpice-Laurière. Une gare toujours active avec 20 circulations de trains chaque jour, 80 abonnés et la mise en place d'une télécommande depuis la gare, des aiguillages de La Souterraine, Ambazac et Forgevieille.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information