A l'occasion des 30 ans de la mort de Pierre Desproges, retour sur les liens très affectueux qu'entretenait le comique à l'humour grinçant avec la commune de Châlus en Haute-Vienne où il passa toutes ses vacances jusqu'à l'âge de 15 ans. Une cérémonie lui sera dédiée le 28 avril.
Châlus était comme la deuxième maison de Pierre Desproges. C'est dans une demeure cossue de la commune que l'inoubliable procureur du "tribunal des flagrants délires" sur France Inter a passé ses étés d'enfance, ainsi que deux années de scolarité.
C'est dans ce coin de Haute-Vienne qu'il aura joué, grandi et façonné son humour acerbe comme s'en souvenaient ses camarades et son institutrice. Lui-même déclarait une fois devenu adulte :
Après avoir quitté Châlus, je suis devenu plus morose, moins exhibitionniste en tout cas dans ma façon de rigoler. C'est peut-être l'air limousin, que je recommande! parce que ça m'avait mis en joie.
UNE CEREMONIE SYMBOLIQUE
La mairie de Châlus organise une cérémonie le 28 avril afin de remettre à titre posthume le "prix de la résistance" à Pierre Desproges en présence de son frère Jacques. C'est une façon pour la commune de saluer sa résistance face à l'adversité et son humour resté noir et grinçant face au cancer, qui lui inspira des phrases-cultes comme "plus cancéreux que moi, tumeur" ou "Noël au scanner, Pâques au cimetière".
Par ailleurs, l'une de ses filles, Perrine, vient de co-réaliser un documentaire ("Pierre Desproges, une plume dans le culte") qui a été diffusé sur France 5 le 15 avril. Elle se rendra dans les mois qui viennent au collège Pierre Desproges de la ville (unique en France) pour rencontrer les élèves et leur expliquer qui était son père.
Sur des images d'archives, le commentaire de Maxence Régnault :
Franck Petit et Robin Droulez se sont rendus aujourd'hui à Châlus sur les traces de Pierre Desproges :