C'est la décision du tribunal de commerce de Beauvais, siège du groupe
Brive : A Novo en redressement judiciaire
Les 360 salariés de Brive s'y attendaient mais ont accueilli la décision du tribunal de commerce de Beauvais avec incompréhension et colère. Leurs espoirs reposent sur un administrateur judiciare qui dispose de 6 mois pour trouver des investisseurs.
Les 360 salariés brivistes de l'entreprise spécialisée dans la maintenance et la réparation de produits électroniques multi médias étaient inquiets depuis des semaines. Ils craignaient même un dépot de bilan à l'issue d'un conseil d'administration qui s'est tenu à Suresnes mardi 26.
Ils ont accueilli la nouvelle du redressement judiciaire avec colère et incompréhension. L'administrateur judiciare dispose de 6 mois pour trouver de nouveaux investisseurs.
La direction pour sa part se veut rassurante l'entreprise n'est pas condamnée, ni "pour l'instant", aucun de ses sites.
Le groupe de 1200 salariés compte plusieurs unités en France, celle de Brive est la plus importante. Elle est menacée en raison de difficultés financières. Les syndicats montrent du doigt une "gestion catastrophique".
Le député-maire de Brive, Philippe Nauche, ainsi que François Hollande, président du conseil général, et Jean-Paul Denanot au nom du Conseil régional ont adressé un courrier aux ministres de l'économie et de l'industrie.