CUB : "une eau conforme aux normes"

L'eau du robinet des Bordelais est "saine", a expliqué le préfet de Gironde aujourd'hui en conférence de presse.

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Bordeaux : pollution de l'eau du robinet

Une pollution sans gravité. Le préfet de la Gironde a réaffirmé qu'il n'y a aucun danger à boire de l'eau du robinet de l'agglomération bordelaise, lors d'une conférence de presse à Bordeaux, ce matin. Lundi, les écologistes avaient révélé la présence de perchlorate d'ammonium.

Le préfet de Gironde, Patrick Stefanini, a affirmé que l'eau du robinet bue par les Bordelais était "conforme" aux normes définies récemment par la France. Les résultats des analyses réalisées par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Aquitaine indiquent que la teneur en perchlorate au robinet est inférieure à 4 microgrammes par litre (4 µg/l).

Or, aujourd'hui jeudi, la France a été le premier pays européen à fixer un seuil de toxicité pour ce produit, le situant à 4 µg/l pour les nourrissons et de 15 µg/l pour les adultes. Par conséquent "l'eau du robinet peut donc être consommée sans risque par l'ensemble de la population, y compris les nourrissons", souligne l'ARS. Pour parvenir à ce taux de potabilité, le quart des sites de captage d'eau de la CUB a été arrêté entraînant des pompages plus importants dans d'autres zones.

Le perchlorate d'ammonium retrouvé dans des bassins de captage jusqu'à des taux de 30 microgrammes par litre a été rejeté par le site industriel de défense Safran-SME implanté à Saint Médard en Jalles et qui utilise en grande quantité ce produit notamment pour la propulsion de missiles.

Avec pour objectif "d'éradiquer cette pollution", le préfet a décidé de prendre jeudi un arrêté "imposant à l'industriel de réaliser dans un délai de huit mois un diagnostic complet de son site et de son environnement géologique" afin d'établir "un schéma précis entre source de pollution et voies de transferts".

Un second arrêté préfectoral va enjoindre le site industriel, qui recycle 80% de ses effluents dans une station de traitement, d'en "traiter 100% d'ici la fin de l'année", a ajouté M. Stefanini qui se réserve "en fonction du diagnostic de prendre des mesures complémentaires".


L'ARS a souligné que "les perchlorates ne sont ni cancérigènes ni mutagènes", cependant "même si aucune étude épidémiologique n'apporte de preuve concernant les effets des perchlorates sur la fonction thyroïdienne, des études expérimentales suggèrent qu'ils peuvent induire un déficit en hormones thyroïdiennes".

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