Les files de voitures engorgent la rocade et les abords du Parc des Expositions.
Des centaines de voitures roulant au pas ou à l'arrêt, c'est aussi ça le quotidien de Vinexpo. Elles sont surveillées en temps réel par des caméras vidéo.
Ce dispositif, en place depuis maintenant six ans, est installé sur le site même du Salon. Il est placé sous l'autorité du Préfet et regroupe les services de Gertrude, de la CUB et des polices nationale et municipale.
Le poste de commandement est opérationnel durant les cinq jours de Vinexpo et regroupe une soixantaine de personnes chargées de la surveillance, du contrôle et des interventions si besoin est.
Les informations recueillies sont à disposition sur le site internet de Vinexpo et sur les radios partenaires.
Le résultat est là : le trafic est plus fluide et les délais de transports réduits. Avant que la surveillance vidéo existe, il fallait deux heures à deux heures et demi pour quitter le Parc des Expositions et rejoindre la rocade. Aujourd'hui, il ne faut plus que trois quart d'heure pour aller jusqu'au pont d'Aquitaine et vingt-cinq minutes pour atteindre le quartier du Tasta à Bruges.
La fluidité de la circulation a un prix : cent mille euros, à la charge des organisateurs qui ont souhaité cette structure.