Le ministère de la santé assure que tous les frais liés aux problèmes des implants mammaires seront remboursés.
Implants mammaires: les victimes réagissent
Comme le Médiator, le scandale des implants mammaires type PIP vient de connaître son premier décès. Une femme du sud de la France de 53 ans. L'ensemble des victimes réclame une explantation et une réimplantation de nouvelles prothèses à la charge des pouvoirs publics.
En déplacement ce jeudi à Bordeaux, la secrétaire d'Etat à la Santé, Nora Berra, a confirmé que les frais médicaux et chirurgicaux des femmes porteuses d'implants mammaires défectueux de la société Poly Implant Prothèse (PIP) seront pris en charge par l'assurance maladie.
"L'explantation est prise en charge par l'assurance maladie, c'est acté. De la même manière que la réimplantation dans le cadre de la reconstruction mammaire suite au cancer du sein", affirmation de Nora Berra ce matin.
Par ailleurs elle a précisé que "le suivi de ces femmes, (consultation recommandée tous les six mois avec une échographie mammaire), est également pris en charge par l'assurance maladie".
Un premier décès
Une femme, ancienne porteuse de prothèses PIP, est décédée cette semaine. Elle en serait la première victime mortelle. Information révélée par l'association des "Porteuses de Prothèses PIP".
Ces protèges en gel de silicone industriel et non médical étaient fabriquées par l'entreprise varoise "PIP", actuellement en liquidation judiciaire. Son patron est soupçonné de fraude pour avoir utilisé ce silicone non autorisé.
30 000 femmes seraient porteuses de prothèses PIP en France. Et à ce jour, quelque 1.400 plaintes ont été déposées auprès du procureur de la République de Marseille par des femmes porteuses de ces implants.