Il n'y aura pas de primaire le 1er décembre pour désigner la candidate PS aux législatives. S.Royal reste seule en lice.
La Rochelle (17) : l'exception Ségolène Royal
Surprise à La Rochelle (17), le bureau national du PS annule les primaires prévues et désigne Ségolène Royal comme seule candidate PS pour les législatives de 2012. Le Parti Socialiste justifie cette décision en indiquant que S.Royal est une "figure essentielle au parti".
Le bureau national du Parti Socialiste a décidé que Ségolène Royal sera la seule candidate du PS pour les législatives de juin prochain dans la circonscription de La Rochelle-Ré.
Les deux autres femmes qui s'étaient portées candidates pour l'investiture et qui devaient affronter la présidente de la région Poitou-Charentes le 1er décembre sont mises hors jeu par les instances nationales.
Après l'annonce, il y une semaine, par Martine Aubry, première secrétaire du PS, que "la première circonscription de Charente-Maritime était réservée pour une femme...mais pas pour Ségolène Royal" deux socialistes rochelaises avaient déposé leur candidature, Patricia Friou et Nanou Jamouillé.
La colère de nombreux socialistes rochelais
Les réactions de mécontentement et d'indignation n'ont pas tardé parmi les socialistes rochelais opposés à la candidature de Ségolène Royal, au premier rang desquels Olivier Falorni, suppléant annoncé de Patricia Friou. Le premier secrétaire de la Fédération de Charente-Maritime qui souhaitait dans un premier temps briguer la députation pour remplacer Maxime Bono, s'insurge contre ce qu'il considère comme "une insulte pour les militants", il parle de "parachutage de la honte".
L'équipe de S.Royal déjà constituée
Dés l'annonce de la décision du bureau national, Ségolène Royal a fait connaître dans un communiqué son état-major de campagne. Son suppléant sera Jean-Pierre Mandroux, conseiller général du canton de La Rochelle et adjoint au maire de La Rochelle. Maxime Bono, maire de La Rochelle et député sortant prend la tête de son comité de soutien.
Ségolène Royal ajoute que "l'heure est désormais à l'union et qu'elle fera tout pour que les socialistes se rassemblent". Une tâche qu'elle souhaite accomplir "dans la continuité et en cohérence avec les actions menées à la tête de la Région".
La réaction de Ségolène Royal
De son côté, Ségolène Royal a réagi ce mercredi en "demandant le respect". Elle fait appel devant ce qu'elle estime comme des injures à "la minorité silencieuse "des militants qui ne rentre pas dans la polémique et à ses soutiens
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