En cause dans la contamination à la bactérie e. coli à Bordeaux, les graines germées proviendraient d'Italie.
Un traitement qui semble efficace contre l'E. Coli
Le soléris est un médicament qui semble être très efficace contre la bactérie E. Coli dont sont victimes 7 personnes à Bordeaux. Le traitement a été donné très rapidement aux patient, plus rapidement qu'en Allemagne où la bactérie a été mortelle.
Les graines mises en cause dans la contamination à Bordeaux à la bactérie Escherichia coli "proviennent d'Italie", selon le directeur du magasin Jardiland où elles ont été achetées avant d'être germées. Les personnes qui s'en sont procurées sont invitées à se faire connaître et à les ramener.
Ces graines de fenugrec, de moutarde et de roquette ont été vendues au magasin Jardiland de Villenave d'Ornon en Gironde par la société britannique Thompson et Morgan. Elles sont conditionnées en sachets de cinq ou dix.
"Thompson et Morgan a acheté les graines en cause en Italie", explique le directeur de la jardinerie. Cependant il fait part de ses "doutes". Cette contamination n'est pas forcément venue de ces graines selon lui. "Le mode de culture peut tout changer, selon l'eau utilisée, il se peut qu'il y ait eu un problème d'arrosage" explique t-il.
Ces graines ont été germées au centre de loisirs pour la petite enfance de Bègles, près de Bordeaux, où elles ont été consommées durant une kermesse le 8 juin dernier.
Tous les participants de la kermesse seront dépistés
L'antenne régionale de l'Institut de veille sanitaire va lancer cette semaine une enquête épidémiologique auprès des quelque 200 participants à cette kermesse.
A ce jour, les autorités pensent que ces graines ont été consommées par au moins six personnes, sur dix ayant présenté des cas de diarrhée sanglante à Bordeaux la semaine dernière. Sept d'entre elles sont toujours hospitalisées, dont une en réanimation.
A la recherche des acheteurs des graines de chez Jardiland
La direction départementale de la protection des populations va quant à elle recueillir des "éléments de traçabilité" dans le magasin Jardiland. Le directeur départemental Yves Charles veut savoir "combien de sachets sont en stock, combien sont dans la nature et tenter de déterminer quelles sont les personnes qui ont acheté ces graines pour leur demander de les ramener",
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