Les femmes porteuses de ces prothèses mammaires défectueuses devront se les faire enlever.
La Direction générale de la Santé l'a annoncé au journal Libération. Selon l'article du quotidien, d'ici à la fin de la semaine, le gouvernement annoncera son plan d'action et les autorités sanitaires demanderont aux femmes concernées par ces prothèses défectueuses de retourner voir leur chirurgien.
8 cancers suspects découverts à ce jour justifient cette décision unique dans les annales de la chirurgie. Selon les estimations, les femmes porteuses de ces prothèses seraient au nombre de 300 000 dans le monde, 30 000 en France. Mais Libération s'interroge: comment les retrouver, et qui va payer? Le quotidien rapporte les propos de Valérie Pécresse, porte parole du gouvernement : "s'il s'agit d'une urgence sanitaire et de santé publique, la réopération sera à la charge de la Sécurité sociale"
C'est en 2010 que le scandale a éclaté, à l'ouverture d'une enquête qui a abouti au retrait du marché des prothèses défecteuses et à la mise en liquidation judiciaire de l'entreprise qui les fabriquait. Les implants étaient fabriqués à partir de gel de silicone non conforme à un usage médical.