Six régions françaises sont concernées dont la Nouvelle-Aquitaine. Les voyageurs devront présenter, avant leur entrée en Italie, un test à la Covid-19 négatif. « Les données européennes sont critiques » a annoncé le ministre italien de la Santé.
Les voyageurs néo-aquitains devront présenter un test moléculaire ou antigénique réalisé 72h avant leur entrée sur le territoire italien. Le résultat présenté devra bien sûr être négatif. S’ils n’ont pas réalisé ce test, les voyageurs devront en effectuer un à leur arrivée à l’aéroport, port ou poste frontière.
Cinq autres régions françaises sont concernées : l’Ile-de-France, les Hauts-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Provence-Alpes-Côte-d’Azur, l’Occitanie et la Corse. Cette mesure a été annoncée par Roberto Speranza, le ministre de la Santé italien, sur son compte twitter. "Les données européennes sont critiques. L'Italie est dans une situation plus favorable que d'autres pays, mais il faut rester prudents pour ne pas rendre vains les sacrifices consentis jusqu'ici", peut-on lire en italien sur le post.
Ho firmato una nuova ordinanza che estende l’obbligo di test molecolare o antigenico ai cittadini provenienti da Parigi e altre aree della Francia. Dati europei sono critici. L’Italia sta meglio di altri Paesi, ma serve grande prudenza per non vanificare i sacrifici fatti finora.
— Roberto Speranza (@robersperanza) September 21, 2020
Après l’Allemagne et la Suisse le 10 et le11 septembre dernier, c’est donc au tour de l’Italie de placer la Nouvelle-Aquitaine en zone à risque. Sur les douze départements que compte la région, dix sont actuellement placés en vulnérabilité élevée (Gironde, Vienne, Pyrénées-Atlantiques) ou modérée.
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« Quel que soit le département on observe une évolution défavorable et rapide des indicateurs », annonçait dans son dernier point l’Agence Régionale de Santé. « Au niveau régional, le taux d’incidence est de 72,7 cas / 100 000 habitants », précisait l’ARS. « Il se situe au-dessus du seuil de vigilance et le taux de positivité de 4,8% est proche du seuil d’attention ». C’est en Gironde que les chiffres sont les plus inquiétants. Le taux d’incidence y est de 140 pour 100 000 habitants.