Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, a vanté lundi soir sa campagne de "dignité" et de "vérité" pour rassembler " y compris les déçus de 2012" plutôt que de "courir derrière le FN" à six jours du premier tour de la primaire de la droite.
Un mois après la venue de Nicolas Sarkozy dans ce même Zénith à Paris, où il avait fustigé les élites, Alain Juppé a expliqué au contraire qu'il "ne veut pas dresser les élites contre le peuple".
Cliver pour cliver c'est un jeu dangereux
Dans l'assistance, au milieu des ses soutiens traditionnels, comme Jean-Pierre Raffarin, un nouveau venu : le chiraquien et ex-président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré. L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a dit se présenter en "homme libre", "sans avoir cédé aux petits marchandages d'arrière cuisine" et veut rassembler "les déçus de 2012 plutôt que de courir derrière le FN"
Il a vanté sa "campagne dans la dignité" et "une campagne de vérité". "Droit dans mes bottes j'ai été, droit dans mes bottes je resterai", a-t-il lancé. Ce sont ses soutiens le précédant à la tribune qui ont affûté leurs formules et se sont montrés les plus mordants pendant plus d'une heure. Premier à ouvrir le bal, le président LR du conseil général des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian a donné le ton: "La bassesse populiste, ça suffit".